Publié dans Politique

Covid-19 - Le rebond de l’épidémie à l’étranger doit interpeller les Malagasy

Publié le vendredi, 18 septembre 2020

La quinzaine d’Etat d’urgence décrétée il y a deux semaines arrive à échéance ce week-end. Sauf surprise, l’Exécutif devrait logiquement décider de reconduire une énième fois cet état d’urgence sanitaire. Le Président de la République ou le Premier ministre seraient ensuite tenus d’annoncer dans la foulée les nouvelles dispositions à prendre dans le cadre de cette situation d’urgence. Depuis quelques semaines, les décisions prises par les dirigeants tendent de plus en plus à aller vers un déconfinement total. Les mesures de restrictions de déplacement sont peu à peu levées. Depuis deux semaines maintenant, les routes nationales sont rouvertes à la circulation. De même pour les lieux de divertissements de nouveau ouverts au public. Seules les boîtes de nuit sont restées à quai. En fin de semaine dernière, les lieux de spectacles prisés de la Capitale ont été littéralement pris d’assaut. Il s’agissait d’ailleurs du premier « vendredi magnifique » depuis des mois. Petit à petit donc, la vie dans le pays reprend son cours normal. Chacun vaque à ses activités quotidiennes. Ce déconfinement ne doit toutefois pas être assimilé à un retour à la normale. Certains semblent en effet avoir totalement oublié que le virus circule toujours dans le pays.
Les chiffres publiés quotidiennement par le Centre de commandement opérationnel – Covid-19 montrent que le coronavirus est et reste encore actif sur le territoire national. Si le nombre de guéris reste élevé, le nombre de nouvelles contaminations descend rarement en dessous des 50 par jour. En milieu de semaine dernière, plus de 100 nouvelles infections avaient même été recensées. Un relâchement pourrait pourtant favoriser la progression de l’épidémie et obligerait l’Exécutif à prendre de nouveau des décisions restrictives. Ces derniers jours, des pays comme la France justement connaissent actuellement un véritable rebond épidémique. Le seuil des 10 000 nouveaux cas positifs à la Covid-19 avait été franchi plusieurs fois. La menace d’un confinement plane dans de nombreux pays où des hausses des cas ont été répertoriés. La situation de ce genre doit interpeller les Malagasy à ne pas se laisser aller et  baisser la garde. Le respect des consignes doit être priorisé. Le port du masque en toutes circonstances doit continuer à être la règle. Le lavage des mains doit être systématique. Le respect de la distanciation sociale ne doit non plus être oublié. Le déconfinement total dépendra du respect des règles imposées. Un relâchement quasi-général ne pourrait être que préjudiciable aux Malagasy. Un nouveau confinement total risque de mettre le pays plus bas que terre.
La Rédaction


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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